NPG à la Cigale : l’annonce
L’annonce d’un concert du groupe affilié à Prince est toujours, pour moi, signe d’excitation. Alors que beaucoup de fans ne peuvent imaginer NPG sans Prince sur scène, n’ayant jamais assisté à un de ses concerts, je ne suis pas victime de ce genre de problèmes. Je ne suis donc qu’en demande de cette musique qui me parle tant, qui me touche tant, qui me suit chaque jour depuis maintenant 7 ans…
J’avais déjà vu les NPG au casino de Enghien les bains, et ce concert reste gravé dans ma mémoire comme LE meilleur show de ma vie.
Cependant, cette tournée s’annonçait quand même sous le signe du manque, puisque du groupe d’origine, ne restait que Tony M, Sonny T et Morris Hayes. Une perspective qui m’effrayait un peu.
Jour J : Play that M.F. bass !
Vient le jour du show, que je ne décrirais pas morceaux par morceaux, puisque certains spécialistes sauront mieux le faire que moi. Mais parlons plutôt du ressenti général. Quel bonheur d’entendre la musique de Prince joué par de si bons musiciens. Même si affectivement parlant nous ne nous sentons pas engagés avec tous, techniquement, tout semble irréprochable. Je ne saurais pas décrire ce qui se passe pendant ces heures-là, mais je me sens entière, heureuse. Un de ces rares moments de vie où tu es sûre d’être au bon endroit avec les bonnes personnes.
Les points culminants de la soirées ont, pour moi été, les titres Joy in Repetition et Anna Stesia, interprétés par Jeanne Added. Cela n’était pas nécessairement lié à l’artiste qui les a interprété, mais plus au choix de ces morceaux, que je n’aurais jamais pensé pouvoir entendre en Live. De véritables chef-d’oeuvre qui mériteraient d’être joués plus souvent.
Autre moment très fort, autre chef-d’oeuvre : Days Of Wild, a littéralement illuminé mon concert, et m’a faite danser comme si ma vie en dépendait. Le lâcher prise maximum, voilà ce que m’apporte la musique de Prince.
Seul petit bémol, peut-être pas des moindres pour certains : la setlist. Non pas qu’elle fût mauvaise, au contraire, rien que la présence des trois morceaux cités précédemment la rend extra, mais elle était un peu trop teintée Revolution pour moi. En allant voir le NPG, je m’attendais plus aux morceaux du début des années 90, de la période symbole, et pourquoi pas même de la discographie de Prince des années 2000 trop souvent oubliée.
Autre moment plutôt sympathique de la soirée, plusieurs personne du public (dont peut-être moi) sont montées sur scène pour danser sur DMSR. De trop nombreuses personnes ont donc pu admirer mes compétences en danse, ou plutôt mes compétences à ne rien en avoir à faire de bien danser ! Je suis toujours surprise que dans ces moment-là, les regards m’importent peu. La seule chose que j’avais envie de faire, c’était de danser et de profiter d’un moment rare et de pur bonheur. Un moment un peu magique, pour une fille timide comme moi, la musique de Prince change les gens, c’est sûr !
Après le concert, nous pouvions avoir accès à un meet and greet, chose qui me gêne toujours sur le principe. Je n’ai jamais souhaité être dans la démarche de payer pour parler à des gens, aussi talentueux soient-ils. Mais c’est toujours sympathique de pouvoir faire une bise et échanger quelques mots aux héros de mon adolescence. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’échanger avec MacKenzie, le lead singer du groupe, qui m’a fait part de son amour pour Prince avec une sincérité déconcertante. Prince est irremplaçable, mais le talent, la passion, et l’émotion de MacKenzie nous a porté durant tout le concert.
Bien que le concert d’Enghien, reste pour moi, le meilleur concert of my life, je conserve des étoiles plein la tête en pensant à cette soirée qui m’a reboostée en énergie au moins jusqu’aux vacances de Noel. J’en profite d’ailleurs pour vous souhaiter à tous, un joyeux temps des fêtes !