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Street Songs By Rick James

Rick James

L’avis de Funkidole

C’est durant une petite sortie « vide grenier » avec mon copain au fin fond de Nantes que je suis tombée nez à nez sur cet album. Je connaissais déjà Rick James, du moins je connaissais sans vraiment connaître et adorant ce style musical, mon ami m’en a donc fait cadeau.  Et ce fut un très très bon cadeau car lorsque j’ai écouté Street Songs j’ai tout de suite eu un véritable coup de coeur pour cet album, la raison est simple toutes les chansons sont bonnes, pas de vilain petit canard que l’on passe de façon compulsive. c’est un album super funky qui te fait bouger ton popotin toute la soirée, mais cet album est bien plus qu’un brûleur de calories. C’est un véritable trésor funk. Et puis la pochette est prometteuse, ce petit style androgyne est souvent gage de qualité!

Vu le succès qu’a rencontré cet album à sa sortie (1981),  le qualificatif qui lui est le plus justement attribué est : incontournable. Street Songs est un album Punk-funk contenant des succès musicaux indiscutables. Comment ne pas succomber au riff de guitare de ghetto life, ne pas se dandiner sur give it to me baby, ou brailler le refrain de Super Freak dans tout l’appartement, à tel point que les voisins se demandent si tu n’es pas en pleine séance d’exorcisme ? Eh bien, pour un amateur de Funk c’est impossible. Le secret est dans la recette: un beat super funky, des choeurs qui rythment les morceaux, la partie chant très «théâtralisé», des mélodies qui te rentrent dans la tête, et des textes aux thèmes sexuels (Super Freak / give it to me baby) et sociaux (Ghetto life / Mr policeman). Un de mes petits coups de coeur (en dehors des hits qui ont fait connaître James) est le titre Make love to me, une jolie ballade gardant un certain rythme ne tombant pas dans le cliché de la chanson dégoulinante, sans trop de caractère. (#FireAndDesire non c’est une blagounette, des frissons quand Teena Marie rejoint la voix de Rick!).

Vie et carrière de Rick James

Rick James, de son vrai nom James Johnson, est le neveux d’un membre des temptations (mais si tu sais, les 5 types qui chantaient papa was a Rolling Stone! Non? bon je t’en parlerai peut-être une autre fois). Il est surtout connu en tant que bassiste, chanteur, compositeur et producteur. Influencé par le Funk des années 70, entre autre Sly and the family stone (là aussi je t’en parlerai plus tard. Et cette fois, c’est promis) il est l’une des figures de proue du mouvement Punk-Funk.

Mais comment en est-il venu à un tel succès? j’y arrive! C’est après avoir déserté l’armée et s’être exilé au Canada qu’il monte avec Neil Young ( Futur membre de Crosby) son premier groupe «Mynah birds».

Mais sa carrière se lance réellement en 1977, lorsqu’il retourne aux Etats-Unis, il signe avec le label Motown et sort un ans plus tard l’album Come Get it. Et c’est a partir de cet album, et jusqu’en 1987 (où là, c’est la petite catastrophe avec l’album wonderful) que la carrière de Rick James bat son plein. Carrière sublimée par l’album Street songs qui, comme dit plus haut, est un carton.

Trois artistes associés

Prince :

J’étais obligée de le mentionner! Un grand génie musical ce petit bonhomme! Il est connu pour avoir écrit Purple Rain et Kiss, mais son oeuvre ne peut être réduite à ces deux titres! La grande majorité de ses albums sont très bons voir excellents, parfaits, génialissimes (un petit conseil pour le kit de départ : Around the world in a day et/ou Sign o’ the Time). Rick James est indéniablement une de ses sources d’inspiration (rien qu’à regarder son style androgyne). Il fait d’ailleurs la première partie de James en 1980 lors du Fire it up tour

Teena Marie :

En duo avec notre Rick James sur le titre Fire and Desire, c’est la deuxième artiste blanche signée chez Motown.  Eh oui, une petite blanche qui fait du Funk, écoute donc I’m a Sucker For Your Love! Je n’écoute pas beaucoup d’artiste féminine mais je pourrais peut-être faire un effort en me penchant sur un de ses albums.

MC Hammer :

Jeune artiste hip-hop, il sample la basse de super freak et fait de son premier single un hit. Le titre? U can’t touch this! Le résultat ? 22 millions d’exemplaires vendus. Pour un premier album, y a de quoi se mettre bien!  

Quelques chiffres pour les mathématiciens

1981 : année de sortie de l’album

20 : c’est le nombre de semaine qu’est resté l’album en Top Vente.

1 : un petit disque de platine, parce que ça fait toujours plaisir!

3 : titres samplés (give it to me baby, ghetto life, super freak)

beaucoup : d’albums vendus

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